Le lundi 17 novembre, grâce à la cour d'appel de "Douai" (Nord de la France), le couple marocain dont on a annulé le mariage, en novembre dernier, a été remarié de nouveau. C'est, sans doute, un évènement historique car la jurisprudence en France était sur le point de commettre une lourde erreur, si l'annulation décidée par la cour de la première instance a été retenue.
L'affaire est très controversée; La raison pour laquelle l'époux marocain a eu recours aux tribunaux pour annuler son mariage est toute banale. Il considérait que le fait que son épouse a menti concernant sa virginité lui donnait le droit, non pas de divorcer, mais d'annuler le mariage, donc comme si le mariage n'a jamais eu lieu.En validant le premier jugement, le cas de ce couple pourrait devenir une première en matière de jurisprudence, ainsi plusieurs autres cas pourraient se produire dans l'avenir. la virginité qui n'a aucune importance en Europe, contrairement aux pays du monde arabo-musulman pourrait le devenir en France vu le nombre considérable d'émigrés arabo-musulmans qui y vivent.
"L'absence de la virginité n'a pas d'incidence sur la vie matrimoniale" c'est ainsi que la cour d'appel a argumenté l'annulation du premier jugement. Dés lors, l'ordre est rétabli et l'unique solution laissé au couple marié est "le divorce".
Certes, il est constructif et enrichissant d'adopter certaines habitudes et coutumes importées par les émigrés d'autres pays du monde, tels le couscous, la danse du ventre, la pizza, la pailla, le suschi etc...Mais soyons vigilants à ne pas laisser de la place aux idées archaïques, dépassées, que plusieurs autres personnes sont en train de lutter contre et combattent pour les faire disparaître. Je trouve que cautionner le cas de ce monsieur marocain, et satisfaire ses caprices d'Homme, est à peu près du même ordre que d'accepter les crimes d'honneur, qui sont impunissables dans quelques pays arabo-musulmans.
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